Victime d’un accident de la route, d’un accident de la vie, d’un accident du travail ou d’une agression vous souffrez peut-être d’un traumatisme crânien. Plusieurs centaines de milliers de traumatismes crâniens sont comptés chaque année en France et on estime que plus de 60% d’entre eux font suite à un accident de la circulation. La réparation des préjudices de traumatisme crânien est une question sensible qui requiert l’intervention d’un avocat expert en dommage corporel.
Notion de traumatisme crânien
Qu’entend-on par traumatisme crânien ?
De manière assez usuelle, on parle de traumatisme crânien pour définir tout choc reçu au niveau de la tête, de la partie haute contenant le cerveau, quelle que soit son intensité.
En revanche, en médecine, le traumatisme crânien correspond à un choc violent provoquant un trouble de la conscience, même très bref. Ce choc provoque simultanément une atteinte des nerfs essentiels aux fonctions corporelles telles que la motricité.
Statistiquement, on observe davantage de traumatisme crânien chez les hommes, notamment chez les jeunes adultes.
Le plus souvent, le traumatisme crânien est issu d’une brusque chute ou d’un accident de la circulation. Mais il n’y a pas de circonstance “type” du traumatisme crânien, il arrive parfois très vite que ce soit lors d’un exploit sportif, d’une agression, d’un accident de la route, d’un accident sur la voie publique ou dans la vie quotidienne, d’une chute ou encore d’un accident domestique.
Gravité du traumatisme crânien
La gravité du traumatisme crânien peut varier en fonction des antécédents, de l’âge ou des pathologies préexistantes de la victime.
Cette gravité est analysée sur l’échelle de Glasgow qui mesure le degré d’atteinte de la conscience.
Il existe trois grands niveaux de gravité :
- léger : cela signifie sans perte de connaissance ni fracture (glasgow entre 13 et 15)
- moyen : la perte de connaissance dure plusieurs minutes (glasgow entre 9 et 12)
- grave : vous êtes placé dans un état de coma (glasgow inférieur à 9)
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Les causes et conséquences d’un traumatisme crânien
Il existe des traumatismes crâniens légers, modérés et graves. La plupart du temps ils sont liés à un accident de la circulation, un accident de la vie ou une agression mais aussi une chute ou un coup violent.
Après un traumatisme crânien, vos séquelles sont multiples et touchent à la fois votre intériorité propre que votre quotidien partagé avec vos proches. On peut les classer dans quatre grandes catégories : orthopédiques, psychiques, esthétiques et neurocognitives.
De plus, vous pouvez souffrir de troubles comportementaux comme de l’agressivité ou de la désinhibition, de désorganisation, de pertes de mémoire, et de fatigue. Ces dernières peuvent avoir des répercussions majeures sur votre vie professionnelle ou familiale et doivent donc être prises en charge dans l’indemnisation de vos préjudices.
C’est pourquoi faire appel à un avocat traumatisme crânien est plus que recommandé. Ce dernier vous informe et vous soutient. C’est un véritable relais dans les communications établies avec les assureurs et les médecins. Il vous accompagne lors des expertises et agit ensuite pour négocier l’indemnisation intégrale de vos préjudices.
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Quelles séquelles après un traumatisme crânien ?
De nombreux symptômes ou pathologies peuvent se manifester après un traumatisme crânien. Parmi eux, on trouve :
- des maux de tête ;
- une fatigue accrue ;
- des vertiges ;
- des confusions ;
- des crises d’épilepsie ;
- une paralysie (hémiplégie, tétraplégie…) ;
- des abcès cérébraux ;
- des pertes d’équilibre ;
- des difficultés de mémorisation ou de concentration ;
- une atteinte des fonctions intellectuelles et psychiques ;
- une atteinte neurosensorielle (réaction moindre aux stimuli, perte de l’odorat, diminution du goût…);
- des troubles comportementaux (apathie, impulsivité, manque d’initiatives, désinhibition…) ;
- des troubles du langage et de la communication (manque des mots, difficulté de suivre une conversation…) ;
- difficultés de déglutition ;
- des difficultés d’élocution.
Les séquelles du traumatisme crânien peuvent être plus ou moins sévères et/ou persistantes. Elles dépendent de la partie du crâne qui a été touchée lors de l’accident. Par exemple, les troubles des fonctions exécutives (mémorisation, attention…) proviennent d’un choc qui atteint le lobe frontal.
Dans la majorité des cas, les séquelles après un traumatisme crânien ne sont que très légères et passagères. On estime que 8% des victimes conservent des séquelles graves voire un coma profond.
Au-delà des séquelles corporelles, le choc crânien constitue également un bouleversement. Les troubles affectifs et le préjudice moral que vous subissez peuvent être indemnisés à condition d’en parler immédiatement lors de l’expertise médicale.
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Quelle indemnisation des séquelles du traumatisme crânien ?
Indemniser les victimes de traumatisme crânien est parfois fort complexe puisque les préjudices subis sont difficilement identifiables.
Il ne faut surtout pas céder à l’attrait de la vitesse qui rime ici avec précipitation. L’inventaire des séquelles complètes d’un traumatisme crânien peut se faire même trois ans après l’accident tellement ces dernières évoluent au fil du temps. Pour pallier cette durée parfois longue voire interminable pour vous, le Droit prévoit le versement de provisions réglant les premières dépenses de santé afférentes à votre état ou les pertes de salaires que vous subissez.
Pour cela l’expertise médicale doit identifier les premières séquelles du traumatisme crânien. A défaut, la compagnie d’assurance refusera de vous verser une quelconque somme faute de preuve.
En outre, il ne faut pas attendre l’état de consolidation pour commencer les soins. Plus la rééducation est entamée tôt, plus les chances de retrouver les facultés initiales sont grandes et les conséquences néfastes moindres. La rééducation face aux séquelles traumatisme crânien peut être résumée en trois phases :
- rééducation pour réduire les difficultés ;
- réadaptation pour définir un nouveau plan de vie ;
- réinsertion pour définir un nouveau projet professionnel et retrouver la qualité “d’actif”.
Lorsque vous subissez un traumatisme crânien grave, la demande d’indemnisation est une épreuve laborieuse. En effet, les séquelles du traumatisme crânien sont souvent invisibles au départ ou difficiles à mesurer. Invisible car la plupart du temps les séquelles traumatisme crânien se développent d’un point de vue neurologique et comportemental (préjudice affectif, préjudice neuropsychologique…) bien plus que sur le plan des lésions fonctionnelles visibles. Il est donc primordial de s’entourer de professionnels comme des avocats pour évaluer précisément votre situation.
En cas de désaccord avec les assureurs, vous pouvez saisir le tribunal judiciaire pour obtenir la réparation de vos préjudices. Généralement, la procédure dure entre 3 et 6 ans.
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L’avocat traumatisme crânien pour obtenir une indemnisation juste
Quelle indemnisation après un traumatisme crânien
L’indemnisation du traumatisme crânien a des spécificités dues à la diversité et la gravité des préjudices, de leur apparition progressive et de la difficulté de les relier avec certitude à l’accident que vous avez subi. En premier lieu, l’indemnisation passe généralement par l’octroi de provisions afin de couvrir les premiers frais médicaux et le recours à une tierce personne.
Face à la multitudes de séquelles, chaque victime doit être accompagnée individuellement et pour cela contacter un avocat en dommage corporel. L’avocat peut interroger les proches pour relever les réactions des victimes ou les changements de comportements. Il collabore et oriente également la victime vers :
- un neurologue et/ou neuropsychologue ;
- un kinésithérapeute ;
- un ergothérapeute : il a un rôle clé dans la réadaptation des victimes et réaménagement de l’environnement de vie
- un orthophoniste ;
- un psychologue…
Ces professionnels sont indispensables pour mettre en place une rééducation adaptée et améliorer votre quotidien post-accident.
Pour obtenir une juste et intégrale indemnisation de vos préjudices, vous devez donc bénéficier d’un accompagnement médical, social et juridique adéquat. Cela est fortement facilité lorsque vous êtes en relation avec un avocat traumatisme crânien qui gère l’ensemble de ces démarches pour garantir la défense de vos intérêts.
L’avocat traumatisme crânien dans la recherche de preuves
L’indemnisation du traumatisme crânien est périlleuse car c’est un traumatisme qu’on peut appeler “handicap invisible” tellement les préjudices sont durs à déceler ou à exprimer pour la victime. En effet, certaines lésions n’apparaissent pas aux scanners ou IRM pratiqués alors qu’elles perturbent votre quotidien.
Pour autant, ces troubles du comportement et troubles cognitifs doivent être reconnus dans la prise en charge de vos préjudices.
De manière générale, les compagnies d’assurance ont tendance à considérer qu’un préjudice qui ne se voit pas n’existe pas et ne mérite aucune indemnisation. Or, dans le cas d’un traumatisme crânien de nombreuses séquelles sont invisibles ou relevées quelques mois voire années après l’accident. L’avocat qui lutte contre les compagnies d’assurance est nécessaire pour que ces dernières prennent en compte l’ensemble de vos préjudices dans la proposition d’indemnisation qu’elle vous adresse.
Toutefois, c’est à la victime de prouver les préjudices qu’elle subit. Elle souffre parfois d’anosognosie, c’est-à-dire qu’elle n’a pas conscience de ses troubles et des difficultés rencontrées au quotidien.
Ainsi, l’avocat traumatisme crânien vous met en relation avec des professionnels (médecins conseils, ergothérapeutes..) pour détecter, prouver et mesurer ces préjudices invisibles. Il veille à ce que des expertises médicales soient menées régulièrement (maximum tous les deux ans) afin de constater l’évolution de vos préjudices et demander une indemnisation complémentaire.
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Solliciter un avocat expert en traumatisme crânien
Après un tel choc à la tête, vous devez être indemnisé. Deux écueils sont à éviter :
- se présenter seul devant le médecin pour l’expertise, le risque étant celui de l’invisibilité des séquelles avant la consolidation ;
- faire confiance trop vite aux assureurs, le risque est la prise en compte partielle de vos préjudices et une expertise médicale pas assez exhaustive qui ne reflète pas la réalité de vos souffrances.
Faire appel au cabinet TCN Avocats, c’est s’assurer que si des séquelles se déclarent tardivement, un dossier sera monté pour prouver les liens entre vos préjudices et l’accident ayant provoqué le traumatisme crânien afin d’obtenir une indemnisation intégrale.
Le cabinet TCN Avocats met son expérience et son réseau (médecin expert de victime, ergothérapeute, neurologues…) pour vous soutenir et vous accompagner dans le processus d’indemnisation et de reconstruction consécutif aux séquelles traumatisme crânien.
N’hésitez pas à nous faire part de votre situation par mail, par téléphone ou en remplissant le formulaire disponible sur notre site internet.